MONC

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dimanche, 10 octobre 2010

partition une chanson douce

voici la partition du duo dont vous pouvez vous emparer comme vous le souhaitez pour le rendez vous du templepartition une chanson douce

mardi, 5 octobre 2010

proposition pour l'apparition d'Une chanson douce dans Bergerac :

distance parcourue : environ 200 mètres.

Samedi après-midi : déambulation sur 200 mètres dans le vieux Bergerac qui aboutirait au temple. Les enjeux qui auront été tout fraichement exposés pourront faire l'objet d'un rebond de la part de qui veut, il est aussi possible d'utiliser la partition à votre disposition. On aimerait ensuite reprendre le duo une deuxième fois sur place (en allers-retours sur 8-9 mètres), dans le cloitre, dans le temple?

Dimanche : formule plus explosée : dans différents contextes, en déambulations ou en allers-retours : grands parking, berges, certaines routes parcourues pendant les matins-beauplan, nouvelles galeries, pour s'amuser entre le duo et la ville

petite histoire Le 3 octobre, première sortie du duo en extérieur dans le parc de la villette, cela ajoute une couche de lecture malgré nous entre la marche quotidienne, dite normale et l'anormale.... hâte d'explorer tout ça à B

jeudi, 9 septembre 2010

Présentation d'un nouveau dispositif...

"Si l’on maintient en revanche la complexité structurelle de la représentation, si l’on s’efforce de distinguer entre communication et métacommunication, entre imaginaire et irrationnel, entre réel et réalité, entre sens et signification, on est conduit à penser que l’artiste ne symptômatise pas la pathologie qui est la sienne, mais représente la pathologie qui serait la sienne si l’en avait une." Jacques-Emile Bertrand.

Et bonjour à tous !

C'est cette petite citation (et l'article dans lequel je l'ai puisée - http://www.sciences-arts.org/recherche/psychanalyse.html) qui a relancé cette année mon envie de retravailler mon dispositif et de poursuivre le travail entamé l'année dernière sur le terrain à Bergerac. Je reviendrai sur les motivations et les envies souterraines de ce projet, mais je préfère commencer par des considérations beaucoup plus techniques...

Dispositif
Le dispositif que j'envisage pour MONC 2010 est à bien des égards plus léger que celui de l'année dernière : plus de caravane, plus de vrai piano, plus de diffusion sur quatre enceintes, plus d'écran supplémentaire... Cette année, l'idée est d'être autonome sur la gestion de mon dispositif, que je souhaite donc pouvoir transporter tout seul (au pire avec un diable...). Cependant, pour ce qui est du schéma global du dispositif, je reste proche du concept du Flobule : un clavier (numérique, cette fois), un capteur (toujours l'électro-cardiogramme), un ordinateur (pour traîter les données), une enceinte (pour diffuser une synthèse sonore). Pratiquement, j'ai envie d'installer ce système à l'extérieur (une bâche à portée de main pour le protéger d'une pluie éventuelle...), sans plus de frontière que ça avec la circulation des gens, la vie bergeracoise, etc.

Lieux
Cet allègement du dispositif m'invite à tester des lieux bergeracois pas nécessairement aussi grands que ceux de l'année dernière. Un trotoire assez large pourrait par exemple être un lieu intéressant, et amènerait une certaine proximité, qui m'intéresse, avec la circulation des piétons. Techniquement, je garde la même contrainte que l'année dernière, à savoir que j'ai forcément besoin d'une arrivée de courant. Par ailleurs, je n'aurai pas l'occasion, comme l'année dernière, de venir sur Bergerac quelques temps avant MONC pour faire des repérages. Je vais donc de mémoire essayer de lister à nouveau des lieux qu'il me plaîrait d'investir.

Temps
S'il est un choix pris l'année dernière qui ne semble pas très intéressant, c'est celui de faire varier mes interventions dans le temps (de la journée). Autant la variation de lieux a nourri l'imaginaire d'improvisation, de jeu, etc. Autant la variation de temps n'a fait que complexifier l'organisation du projet et la relation avec les autres interventions de MONC. Pour cette année il me semblerait plus intéressant que je me restreigne à une heure donnée (je crois que j'ai beaucoup aimé, l'année dernière, ces moments de fin d'après-midi où le soleil commençait à décliner...) et que je n'intervienne qu'à ce moment-là. Je pense que pour communiquer entre nous, dans l'équipe, ce sera également plus simple.

Fréquence
L'année dernière j'étais intervenu sur cinq jours à raison de deux interventions par jour (à quelques interventions annulées près). Cette année, je ne sais pas si l'idée de n'intervenir que la deuxième semaine a toujours cours... Dans le cas contraire, si j'interviens sur les deux semaines, je proposerai sans doute un calendrier plus espacé (du type : intervention tous les deux jours - modulable sur les jours de week end). L'idée étant également : 1. de pouvoir être plus présent sur les autres projets de MONC qui pourrait être ouverts à une participation de ma personne 2. de prendre le temps de faire évoluer le dispositif au fur et à mesure de l'événement (chose tout à fait innevisageable dans la configuration que je m'étais fixée l'année dernière).

Matériel
De la façon dont le dispositif se dessine pour l'instant, ma demande matérielle est donc également bien plus légère que l'année dernière. Il s'agirait :
- de rallonges électriques ;
- d'un petit meuble pour poser l'ordinateur et la carte son ;
- d'une chaise ou d'un tabouret pour que je puisse m'asseoir.

Intention
J'en viens enfin à ce que j'ai envie de raconter avec tout ça... De ce que j'ai vécu l'année dernière, ce que j'ai envie de conserver et de prolonger, c'est le rapport au monde extérieur, et la démarche d'aller chercher sur place et en temps réel les éléments de la ville que j'ai envie de raconter en musique. Si tout dans ce que je perçois de mon environnement retrouve son équivalent (au moins à mon goût) dans ce que je joue, alors ce système peut ressembler à un traducteur musical d'un lieu en mouvement.
Mais dans ce que j'ai envie de raconter, la matière musicale n'est pas une fin en soi. Tout comme, l'année dernière, l'idée du Flobule était d'offrir une projection sonore déformante du corps qui était en train de jouer, le dispositif de cette année se donne de détecter des maladies imaginaires (imaginables) par la mise en route d'une machinerie sonore confrontant la matière musicale fournie par le sujet et une donnée tangible fournie par un capteur physiologique (en l'occurence l'electrocardiogramme).
Dans cette idée, la situation concrète du lieux et des gens présents sur place constituerait en quelque sorte un équivalent de l'échantillon de réaction utilisé dans divers domaine (les tests de Rorschach en psychanalyse, les batterie de tests en allergologie, etc.). Le dispositif en soi serait alors le récit d'un diagnostique impossible mais acharné, qui aurait pour but de trouver en moi les maladies (musicales) que je n'ai pas. J'en reviens alors à la citation de Jacques-Emile Bertrand, prise ici au pied de la lettre.
Ici réside d'ailleurs le point sur lequel je dois travailler le plus, puisque cela implique la pogrammation informatique de ce dispositif, encore à inventer...

Ponts
Le dispositif présenté ici est donc plus ouvert que celui du Flobule, et permet notamment, dans la mesure de ce à quoi nous pouvons penser, des ponts avec les autres membres de l'équipe et leurs projets. En ce qui me concerne, il peut m'être très intéressant de recevoir, au milieu des flux bergeracois quotidiens, les extravagances de mes camarades de jeu...

Noms
Je suis encore à la recherche d'un titre pour ce dispositif. Il naîtra aussi sans doute des échanges que j'aurai avec vous tous.
Pour ce qui est de mon nom, en revanche, mon choix est déjà fait : c'est sous le nom de Corentin Colluste que je me produis à présent (petits changements de cap dans l'année qui vient de passer...).

Voilà pour la présentation des choses dans l'état où elles sont aujourd'hui. Je suis bien évidemment receveur de tout commentaire, conseil, ou autre remise en question... Et si vous avez des questions, d'ailleurs, n'hésitez pas (si je n'ai pas été clair, c'est sans doute que je ne le suis pas encore pour moi-même...).

A très bientôt ! Et vive le format MONC !
Corentin.

mercredi, 8 septembre 2010

piano paysage

… participer avec le piano paysage … expérimenter différentes situations de jeu, surtout de participation de construction musicale avec un public: piano dans la rue ouvert à tous, piano isolé par des paravents pour des séances courtes pour les enfants (travailler avec des écoles primaires, un groupe de 6 par jour pendant une heure), cycles de 4 séances sur 2 semaines pour des lycéens, ou étudiants en école de musique (2 groupes de 6 personnes, aborder les notions de matière sonore, de territoire, d'écriture et de composition), cartes blanches à des groupes de musiciens (Thomas?, Prune?, Adrien?, Jean Luc?, Olivier mon frère?, Thomas Gouband?, répétitions dans la rue derrière les paravents, puis concerts publics).

…une envie : que vienne mon frère avec Auditive Connection et/ou bien avec Ayako, sa compagne flûtiste …
Extrait d'un échange par mail

À consulter pour complément d'informations: le document sur les ateliers d'éveil musical autour du piano paysage
atelier-piano-paysage.pdf

vue_d__ensemble_2.jpgetouffoirs-coins1.JPGpiano3.JPGpiano4.JPG

Images extraites du site http://www.violonaroue.blogspot.com/

une chanson douce

Microsoft Word - Une chanson douce.docMicrosoft Word - Une chanson douce.doc
Extrait de Une chanson douce Auteur Aurélie Berland.
Interprètes Claire Malchrowicz et Pauline Vautrin

Fouilles poétiques

FOUILLE.jpg
Extrait de Projet de Fouilles Poétiques
Pénélope et Claire

Les Fouilles privées se tiendraient au C.P.J.A. à la Madeleine (?)

mardi, 7 septembre 2010

Palabras - La matinale

… Dans cette temporalité particulière et sensible où l'on quitte la nuit pour un nouveau jour, nous nous inviterons dans les cuisines, les salles de bain, les couloirs, mais aussi dans les lieux où l'on travaille, dans la rue, à l'école …
Nous visiterons les matins comme autant de refuges, d'habitudes, qui nous disent en creux comment la vie nous prend.
Comment habitons-nous nos matins ?
Que disent-ils de nos existences ? Quels espoirs portent-ils ?
Avec la matinale nous rencontrerons des hommes, des femmes, des enfants avec qui nous partagerons sans fard les tartines et la voix du matin. Nous allons enregistrer et dessiner in situ sous formes de reportages sonores, d'interventions plastiques, d'ateliers de création d'images. Les productions ainsi créées seront partagées avec les habitants, les résidents, les voisins. Elles voyageront ensuite et se donneront à entendre et à voir en d'autres lieux : d'autres quartiers, d'autres villes.
nous souhaitons valoriser les parcours discrets et l'expérience de personnes dont la voix est peu ou mal entendue.
Loin de toute contrainte événementielle, commerciale ou électoraliste nous accorderons du temps à la rencontre, chercherons à éviter l'anecdotique pour que s'épanouissent la réflexion, la surprise, l'émotion. Par cette approche de l'ordinaire nous porterons de l'attention aux manifestations familières "vouées, dans leur évidence, à passer inaperçues" PIERRE BOURDIEU.
Nous proposerons alors un point de vue et d'écoute qui nous permettra, entre documentaire et poésie, d'inviter tous les publics à la table de petits-déjeuners généreux…
Extrait du document La Matinale
Cécile et Valérie

palabras1.jpg

Séraphin

SERAPHIN-p3.jpg

Extrait de Séraphin. Projet de création itinérante. France > Chili > Argentine

limon (LAMONC)

apercu_de_unemanierede.__.pdf
Adrien B. et Prune B.

lundi, 6 septembre 2010

Notes au café de la gare

« café de la gare, jeudi 2 sept., des phonèmes sont prêts à quitter l'atelier, notes Kronembourg mandoline, Adrien part de Bergerac direction sud-est

MONC temps, en ce qui concerne quelques lieux dans Bergerac où il serait possible de se retrouver, de se trouver
atelier de menuiserie de J.-Y. Legrand (miroir, machines, copeaux, parking, ...)
nouvelles galeries (étage, théâtre, façade, ciel, ...)*
club de canoe (eaux, vélo sans roue, ...)*
Beauplan (rendez-vous annuel, monc ouverture, tout net (sic), ...)

un moment dans la journée - les journées du 8 au 24 octobre,
aubades, matines, entremet, vespérale, abendrein

le banc circulaire à Pompeï
farandole, danse, spiral

être en goguette

la générale, si c'est officiel, alors on commence une demi-heure après l'heure annoncée
la couturière

N(OUS) comme Nord
lettre nut, carrefour, chier dans les coins, circuler, circonvolutions,

chevêtre,

enchevêtrement, actualisations,
l'idée de croisement, c'est banal, de races, trivial

autour d'un feu,
grillades, chapatis, soupe de groin
confitures de bords de route

mots en -ade
http://www.terminaison.exionnaire.com/finale-ade.php3
odes, laude perenis, ludique
jeu sans enjeu,

se taper la cloche : s'arrêter dans un auberge rurale
cuisine urbaine
se nourrir ensemble, se tenir autour de quelque chose,
l'importance de la marmite,
plat-planches, table-plat

être ensemble à porter le plat,
(marmite à poignées)
(confit de presse)

raisinée
http://www.terrenature.ch/editorial/agriculture/pleins-feux-sur-la-raisin%C3%A9e

radeau
acide+base = précipité »

Notes prises et relatées par Prune.
Adrien, Marie-Laure, Prune et Vincent au café de la gare de Bergerac.

Notes et définitions de mots:
* + la cour
* piscine d’entraînement à l’intérieur dit "tank à ramer" + le ponton sur la Dordogne
*aubades : concert donné à l’aube sous les fenêtres de qqn pour l’honorer
* matines : première partie de l’office divin que l’on récite la nuit ou à l’aube, mâtine : personne délurée, malicieuse
* entremet : plats sucré que l’on sert après le fromage et avant les fruits ou comme dessert.
Au moyen-âge (expo Tour Jean sans Peur 2010) : les convives s’assoient d’un côté de la table, l’autre est réservé au service. Cette disposition permet à la tablée, à mi-repas de voir un spectacle « l’entremet »
* vespérale : du soir
* abendrein : mot imagé allemand inventé par Prune
* exèdre : banc de pierre semi-circulaire
* être en goguette :être de bonne humeur et un peu pris de vin
* la couturière : présentation aux couturières d’une pièce à sujet contemporain au vue de la critique de costumes féminins - cette manifestation dont l’usage a disparu précédait la répétition générale. Encore en cours à la Comédie Française
* N(ous) : voir F. Deligny
* chevêtre: pièce de bois dans laquelle s’emboîtent les solives du plancher. Bandage
* laude perenis : chant perpétuel instauré par Sigismondi dans son cloître ? (lu dans une chapelle en haute-savoie)
*se taper la cloche : bien manger — cloche : condition de clochard, être à la cloche : être sans domicile, sans travail ; cloche : instrument de musique de la famille des idiophones, affectant la forme d’une coupe renversée, qu’on met en vibration soit en frappant sa surface extérieure avec un marteau, soit en frappant sa surface interne avec un battant. Cet instrument utilisé comme signal sonore. Personnes stupide. « déménager à la cloche » : déménager clandestinement, sans payer, « son de cloche » : opinion d’une ou plusieurs personnes « sonner les cloches à qqn » le réprimander vertement
*précipité : dépôt formé dans un liquide par une précipitation chimique – précipiter : de praeceps, qui tombe la tête en avant . jeter d’un lieu élevé, faire tomber, hâter, accélérer


Exèdre à Pompeï

vendredi, 4 juin 2010

MONC 2010

Après avoir passé tranquillement l'hiver,

StG-monc2.jpg StG-monc5.jpg

MONC prend rendez-vous pour 2010
du 8 au 24 octobre

samedi, 3 octobre 2009

Prends en de la graine...

Dresseuse de poules professionnelle! Mais combien sont elles? 15 OUahhouuuuu

"Prends en de la graine" est un spectacle crée par la compagnie Des plumés en 2009. Ce spectacle est un mélange de cirque de théâtre, de clown et surtout de dressage de poules qui est la spécialité de cette compagnie.

Le spectacle est unique en son genre, Diane Dugard et Juan cocho enchaînent saynètes après saynètes, surprises après surprises créant un rythme surprenant et donne au spectacle une ambiance singulière.

C'est l'histoire d'une femme et d'un homme qui vivent en douceur dans de la plume. Ils ont leurs poules, ils sont bien. Avec une simplicité et une naïveté incroyable elle nous montre ses poules. Elle est si fière de les faire danser, de leurs faire jouer de la musique!

Lui l'accompagne volontiers mais il se pose des questions sur la vie qui n'est pas si douce qu'une plume mais il rêve aux voyages, aux plumes des avions, aux plumes qui signe les chèques de nos factures. Elle aimerai bien être une poule... il déteste aller au super marché…

Texte

Pas vraiment de mots d'Igor Projekt mais un petit texte que nous (mlvb) vous transmettons:
"Le projet d'igor est tout d'abord l'adaptation d'une pièce d'Igor Stravinski puis de morceaux de rock psychédélique.
Nous reprenons depuis des thèmes rock ou classiques avec des instruments aux sonorités indiennes."

vendredi, 2 octobre 2009

Ébauche

… pour le matin à Beauplan… Il s'agirait de trouble de la perception matinale, d'instabilité et d'incertitude, échos aux promesses de démolition/rénovation fluctuantes, dans un esprit de travail, de tâches de construction - démolition, rénovation, attente, déplacement - fourmilière aux dimensions d'une pièce déposée dans l'étendue dont la seule certitude est celle de construire la structure d'Hélène à l'échelle de cette fourmilière en boîte imaginaire.

jeudi, 1 octobre 2009

plan..

voici le plan que j'ai transmis à Jacqui de l'association Asquali.

elle est intéressée par le projet et motivée par l'enthousiasme dont on témoigne mais ils n'auront peut être pas beaucoup de temps ni l'envie de travailler sans gros budget... à voir.

plan_bergerac_avec_odeurs.jpg

textes sur les odeurs

mardi, 29 septembre 2009

Pour Gusto - Propositions de phrases pour les billets

Bonjour,

Voici une petite liste de phrases/citations à placer sur des billets (en relation avec le Flobule). J'en ai mis pas mal pour que vous puissiez piocher ce qui vous intéresse. Je ne sais pas trop si cela vous convient, peut-être est-ce trop long pour figurer sur un billet (si c'est le cas dites-le moi, et je pourrais refaire une sélection).

A très bientôt.

Corentin.

Citations Flobule :

« Les notes et la musique ébranlent le sang et ses conduits, mettent en circulation les esprits vitaux, et entraînent l’harmonie et la rectitude du cœur. » aphorisme chinois (Liji).

« Qu’est-ce que la musique originaire ? Le désir de se jeter à l’eau. » Pascal Quignard.

« La musique replonge le corps dans le contenant sonore où il se mouvait. » Pascal Quignard.

« C’est la vieille eau sans pourquoi, sans frontière de peau ; vieille eau étrange en ceci que, chez les hommes, son expérience précède celle de la mer elle-même. » Pascal Quignard.

« Pourquoi la musique ne pourrait-elle pas sortir de nous de la même façon qu’elle entre en nous, sans avoir à s’encombrer des barrières que sont les sons, les thorax, les cordes, les câbles, le bois, ou le cuivre. » Charles Ives.

« Nous croyons que notre corps est solide ; c’est que nous ne voyons pas ce qui se passe au niveau cellulaire. Si l’on pouvait agrandir le corps humain dans des proportions considérables, nous verrions qu’il n’est littéralement rien d’autre qu’une masse tourbillonnante de cellules et d’atomes groupés en tourbillons plus petits de cellules et d’atomes. » Michaël Crichton.

« Ces essaims ressemblent davantage à des agglomérats fluides en constant déplacement. Toute cette masse se cristallise tout de même en de nombreux endroits, formant alors la peau – à l’instar de la croûte terrestre sous laquelle tout n’est que roches en fusion – sans laquelle nous nous écoulerions sur le sol… »

« Il me semble parfois que, après l’incroyable dilatation et ramification qu’il vient de vivre au contact des touches, mon corps ne se rétracte et ne se reconfigure qu’à contre-cœur » Peter Szendy.

« Le Flobule, c’est le corps qui joue, dribblant de ses sons d’eau les notes du piano que le musicien pense maîtriser »

lundi, 28 septembre 2009

Projet MUE - Prévisualisation et questions

Image_1.pngImage_2.png

Bonjour à tous, ceci est notre premier billet sur le blog. Nous sommes depuis une semaine à pied d'oeuvre pour monter notre projet qui devrait se mêler aux autres, à la rue, à la ville, le 24 octobre prochain.

Voici ce que nous pouvons en dire au jour d'aujourd'hui :

3 modules, scénographies sobres de 2m sur 2m qui se placeraient en pleine rue. Sur chacune un "acteur", un mobilier sobre... (chaise, tablette, poste de radio ou télé, lampe). Chacune ayant un traitement stylisé, sobre, lui aussi. Pas de définition scénique (surélévation, cadre, etc). Seulement un sol (moquette, lino, plancher) crée comme un encart dans la ville, une distortion. Ces modules restent en place pendant 4 heures, toutes les heures, à tour de rôle, les acteurs exécutent des séquences variées d'une dizaine de minutes. Séquences faite de mouvements quotidiens, volontaires, involontaires, narratifs ou non, inconscients, conduits, altérés, intériorisés jusqu'à l'invisible ou tendus jusqu'à la danse.

En dehors de ces phases les modules fonctionnent comme une installation. Il ne se passe rien (il ne se passe jamais rien), mais.

Placés dans la ville en un endroit neutre. Pas lié à un événement (comme le marché). Nous serons sur place à Bergerac dès le 19 pour répéter et repérer les possibles endroits d'implantation de nos modules. L'idéal serait que nos modules ne soient pas à vue l'un de l'autre mais dans un espace proche comme on peut l'être autour du même pâté de maison. Nous verrons.

Nous appréhendons un peu la météo. Dans les archives que j'ai pu consulter un 24 octobre à Bergerac il peut faire jusqu'à 20° mais il peut aussi faire -1 (le matin). En revanche, quasiment pas de pluie...

Nous avons des questions.

Pouvons nous espérer avoir une arrivée électrique n'importe où (nous souhaitons vraiment éviter le marché, nous pensons devoir placer nos installation dans l'anodin)?

Nos moyens de transport étant un peu limités, pensez vous qu'il soit possible de récupérer sur place des éléments de scéno? Plus précisément, moquette, plancher, lino, chaises, lampes, tables de chevet, etc...

Voilà tout....



J'espère que vous allez bien et que le projet avance comme vous le voulez.

Bien à tous.

Gaël pour untm.

Quelques mots

Quelques notes à propos de la discussion MONC jeudi 24 septembre à Breuillet
(Adrien, Léo, Pénélope, Luis, Claire, Prune)

Les différentes pistes de travail évoquées :

- intervention quotidienne le matin sur le site de Beauplan : s'interroger sur les habitudes des habitants, leur rapport au lieu à l'heure du départ au travail et sur le type de relation qui peut s'établir avec eux (se reconnaître/ apprendre à se connaître). à lier directement avec le travail d'Hélène sur la matérialisation des liens entre les blocs d'immeubles avec le tissu d'échafaudage
Il a été question aussi de s''immiscer dans les écrans de télévision. Je lis sur le blog : "Il est envisageable d'utiliser la sono des commerçants. Elle se répand sur tout le centre ville. La qualité du son est médiocre. Radio Bergerac 95 est également un partenaire potentiel sur un projet "son"." C'est un peu différent mais à retenir...

- intervention dans les arbres à partir des textes d'Armand Gatti
1er temps : travailler dans l'hôpital psychiatrique de Bergerac (il y a un Centre Psychotérapie de Jour qui se situe 15, rue saint Michel, dans le centre de Bergerac. Mais est-ce celui-là dont il a été question ?). confection d'espaces (intérieurs/abstraits ?) avec de la ficelle dans les arbres.
2è temps : déplacer cette construction dans Bergerac. pour cela faire un repérage des arbres dans la ville

- intervention de groupe aux "heures de pointe" et aux "heures creuses"
1er temps : observation des déplacements, des flux, et repérage des moments et lieux de "concentration" des gens
2è temps : travail sur le choeur à partir d'exercices concrets sur les mouvements de groupe
(horizontalité/verticalité, centré/décentré, concentré/éparpillé). à rattacher avec un travail vocal sur la polyphonie. par exemple : reconstituer à dix une ambiance du marché
3è temps : déplacer ce travail dans des endroits plus isolés, recréer une foule dans des espaces intimes, à des moments "décalés"
Je lis sur le blog dans Préfiguration : "Le temps de MONC se décalque sur la temporalité de la ville : son marché, les heures de pointes, son ressac vers 20h quand tout le monde est au JT, le petit matin de l’embauche quand tous les jours à la même heure le même bouchon se forme, avec les mêmes voitures, au même feu rouge, qui lui-même, plus tard, chaque jour au même instant mais se décalant doucement, prenant le soleil en pleine gueule, ne sait plus s’il est rouge ou vert."

- improvisations à partir d'une ou plusieurs contraintes s'appuyant sur la relation matérialité de la ville/codes de la ville/symbolique de la ville.
les contraintes sont des sous-thématiques de la thématique "espace public/espace privé".
exemples : "faire un pas de porte", "border le trottoir", "s'arrêter d'attendre le bus", ...
cf. billet de vérinoc : cartels sans photos de chaises-bancs et pas de porte
cf. travaux réalisés par Barbara Glowczewski à propos de la relation que les aborigènes entretiennent avec leur territoire, évoqués sur le blog dans Préfiguration
rmq : les contraintes pourraient circuler sur les billets de Gusto ?

- déambulation avec la BX :
une improvisation itinérante quotidienne avec les instruments de musique. la voiture comme espace musical mobile, comme espace sonore en déplacement. directive et direction de chaque déambulation à déterminer

- installer une chambre à coucher (itinérante ?) dans la ville :
avec un ou deux sommiers, un fauteuil, un miroir, un balai, ... quotidien/art. Il ne s'agit aucunement d'imiter, de se faire passer pour des SDF, mais de vivre dans Bergerac, en tant qu'invités pour Monc à intervenir dans la ville.

Ces différentes pistes seraient des points de repères, des "bornes" pour le travail de recherche et d'exploration dans la ville qui s'inscrirait dans une continuité pendant les 15 jours. Elles constituent plusieurs cadres de travail susceptibles, dans leur réitération, de questionner le jeu des relations dans la ville. rituel/improvisation. dispositifs en errance.

autres propositions :

- constituer une bibliothèque dans le coffre de la BX
Des livres prêtés à MONC le temps de l' événement par et pour chacun, les berceracois et les artistes. A coffre ouvert à certaines heures de la journée.

- établir des cartographies pour ces différents projets.
Elles pourraient relever autant de la géographie que du regard que l'on porte sur la ville, ou de la perception que l'on en a. Par exemple, le trajet des habitants de beauplan de leur maison à leur voiture + heure "habituelle", une carte des arbres, une carte des flux (cf. article de Libé posté par B+B à partir de l'activité des mobiles, bus et taxis)

- faire des listes de ce que l'on peut faire dans la ville
officiellement/officieusement, de façon légale, illégale, tolérée. Elles pourront être complétées au fur et à mesure par tous et nous pourrions ensuite les lire à voix haute à différents endroits de la ville.
Idem pour Overlook : faire des listes de ce que l'on peut faire pendant un concert et les lire à l'ouverture du festival, lorsque les gens font la queue devant la salle par exemple.
Peut-être cela est à penser avec le projet de Gusto : par exemple sur un billet "Est-il possible de se laver les dents dans la rue ? " "Est-il possible de s'allonger sur un trottoir ?" "Est-il possible de se prendre une crotte de pigeon sur le nez ?" "Est-il possible de lécher les vitrines ?"

nous avons convenu d'une nouvelle discussion MONC ce mercredi 30 septembre à Bastille avec Belli et Gosia

samedi, 26 septembre 2009

Dispositif pour Corentin

Placard1.jpg



Placard2.jpg

vendredi, 25 septembre 2009

Questions techniques (à Vincent et Marie-Laure)

Salut !

Je ne suis pas vraiment habitué à ce genre de structures de site, donc j'espère que ce billet vous arrivera bien (pour moi, là, c'est un peu comme une bouteille à la mer que je jette, en espérant qu'elle s'échoue sur vos écrans ...).

Bon, je viens à mes questions...

La proposition de participer à ce festival a redonné un coup de fouet à mes envies de faire évoluer mon dispositif, mais surtout d'un point de vue des traitements, des sons résultants, etc. Peu de modifications donc, du dispositif technique lui-même, et de sa présentation (si ce n'est que je trip en ce moment sur une cage de plexiglas qui m'entourerait, et sur un écran d'ordinateur qui retransmettrait des données en temps réel ...).

Mais en mettant de côté pour l'instant ces idées assez lointaines, le dispositif tel que je l'ai présenté pose déjà quelques questions :

- la question du piano, d'abord. Deux possibilités à ce niveau : ou bien il s'agit d'un vrai piano, auquel cas il s'agit de savoir dans quelles conditions on peut en avoir un (prix, accord avec Paolin, ... ?), comment on le transporte dans Bergerac (service de la mairie ?), et si notre fournisseur ne voit pas d'inconvénient à ce que son instrument reste pendant un bon moment dehors début novembre (glagla ...) ; ou bien il s'agit d'un clavier numérique, avec un touché type piano, que je peux fournir personnellement, sauf qu'il est actuellement sur Paris et que ce n'est pas quelque chose que je peux descendre en train (et que accessoirement le son est forcément moins agréable) ...

- la question du reste du matériel, ensuite. Avec en particulier le matériel son. J'ai cru comprendre que pour certaines interventions vous aviez dans l'idée d'utiliser du matériel de Codupo. Est-ce que je peux, moi-même, faire une demande technique pour mon dispositif ? A qui dois-je la faire ? (Ce n'est pas la question la plus nette pour l'instant, mais ce n'est pas la plus urgente non plus. Il s'agit de récupérer des choses à droite à gauche. Je suis en train de dresser une fiche technique, et je vous transmets rapidement (à vous ou à d'autres) mes besoins en son, câbles, caisses, et autres tabourets ...).

- la question des lieux, ensuite. Je ne pense pas que j'aurai le temps d'ici le festival de faire un tour sur Bergerac pour voir ce qui pourrait convenir à ce dispositif (j'étudie tout de même la question). Je crois que j'aime beaucoup l'idée de jouer en extérieur (à un carrefour de rues, sur une place, sur un quai, ... - et l'idée de la cage de plexiglas allait dans ce sens de reconstruire un intérieur dans cet extérieur, mais avec une visibilité totale, et du coup un voyeurisme superbe !). Je ne sais plus très bien, en outre, si vous devez rendre rapidement ou non un listing des événements avec lieux et matériel à déplacer, etc. Si c'est le cas, alors je peux certainement vous déléguer le soin de choisir ces emplacements comme il vous semble convenable. La seule contrainte technique pour moi est d'avoir une ligne de courant à disposition, et un espace d'au moins 2m sur 1m40 au sol (et 1m50 en hauteur). Si au contraire ce listing peut se construire au fur et à mesure du festival (ce dont je doute énormément), il me sera alors possible de déterminer ces emplacements pendant mes premiers jours de présence (fin de la semaine du 26).

- la question du temps, ensuite. Je trouve très juste votre proposition que je sois présent sur une semaine. Cela m'offre une possibilité de démonstration assez large, sans pour autant devenir quelque chose de trop lassant, pour moi ou pour les gens qui retomberaient plusieurs fois sur ce dispositif. Cependant, il reste à définir ensemble la périodicité de mes interventions et la durée de celles-ci. Je ne sais pas ce que vous aviez en tête à ce sujet... Je me disais que peut-être on pouvait imaginer quelque chose comme deux présentations par jour (une vers midi, et une autre vers 18h peut-être (au rythme de la ville)), et que ça pouvait être des interventions de 3/4 d'heure - 1 heure. Est-ce que c'est cela que vous imaginiez ? Pensiez-vous à plus ?

- la question de l'accompagnement, qui interagit un peu avec la question précédente, d'ailleurs. Car, en effet, si je peux m'occuper seul de l'installation technique du Flobule, je ne pourrai pas amener seul sur les lieux de représentations tout ce dont j'ai besoin... Problème que beaucoup doivent avoir, j'imagine. Je précise sur ce point que je n'ai à l'heure actuelle ni voiture ni permis... Qu'avez-vous imaginé à ce niveau-là, dans l'organisation logistique du festival ? Est-ce que ce sont les services de mairie qui s'occupent de déplacer les choses (auquel cas, il ne me resterait plus qu'à me déplacer moi ...) ? Ou est-ce que c'est entre nous que les choses se passent (auquel cas, il devient plus difficile que les installations, interventions, et désinstallations ne se recouvrent pas dans le temps (d'où le lien avec la question précédente)) ?

- la question de la communication. Je pensais mettre près de mon installation un cartel assez complet, ne serait-ce que pour éclairer les passants sur le principe du dispositif qu'ils voient. J'imagine qu'il peut être bien alors que je place dans ce cartel des informations ou des logos liés au festival ou à d'éventuels partenaires (comme Paolin s'il se passe quelque chose avec lui, etc...). On a le temps pour tout ça, et s'il y a des choses à placer, j'imagine que vous saurez me le dire. Par ailleurs, sur cette histoire de billets anonymes glissés dans les boîtes aux lettres, je n'ai pas bien compris dans quel délai cela se situait ; y a-t-il une date limite pour proposer des phrases (ou est-ce déjà trop tard ?) ? Et s'il y a encore le temps, j'ai une autre question sur ces billets : peuvent-ils contenir une citation, ou doivent-elles forcément contenir des formules que nous créons nous-mêmes ? Y a-t-il une charte d'écriture pour ces billets ?

Voilà, pour l'instant ce sont les questions qui me viennent à l'esprit. J'en ai peut-être oubliées... je reviendrai les poster ici. J'espère ne pas avoir été trop long, merci de m'avoir lu jusqu'au bout !

A très bientôt ! Corentin.

PS : Si vous avez la possibilité de m'envoyer les photos aériennes du Flobule, je suis preneur ...

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